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C'est en 1981 que le britannique Boy George de son vrai nom George O'Dowd et Jon Moss forment le groupe Culture Club. Icône gay des années 80, Boy George connaît un succès mondial en 1983 avec l'incontournable single "Do You Really Want to Hurt Me" extrait de leur premier album "Kissing to Be Clever", cocktail efficace de pop et de synthétique reggae-soul. Succès qui sera directement suivi d'un deuxième album "Colour by Numbers" dont le titre "Karma Chameleon" imposera le groupe comme les dignes représentants d'une soul blanche remarquablement produite. On a beau critiqué son maquillage outrancier et son look androgyne, force est de reconnaître le réel talent vocal de Boy George. Après avoir classé 11 titres dans les hits parade britannique et plusieurs dans le monde, le groupe se sépare en 1986 juste après la sortie de "From Luxury to Heartache".

Culture Club, groupe classé dans la catégorie New Romantic, rencontre la gloire grâce au morceau "Karma Chameleon", une chanson qui évoque l'amour véritable mais longtemps gardé secret entre Boy George et son batteur Jon Moss. Si l'ascension est rapide, la chute sera abrupte et précipitée. L'album "The War Song", qui s'est pourtant bien vendu, est une véritable horreur d'un point de vue musical. En 1986, le groupe se sépare et la presse commence à s'intéresser à la toxicomanie de plus en plus galopante de Boy George.

Boy George raconte. "Notre troisième album a été une vraie catastrophe. On en était arrivé au point où la musique était secondaire, ce qui comptait, c'était la vie de star que nous menions. Au milieu des années quatre-vingt, on a complètement perdu les pédales. On voyageait sans cesse, on enchaînait les tournées, les interviews, les émissions de radio et de télé. La musique n'était plus qu'un prétexte, voilà pourquoi tout a foiré."

L'histoire musicale de Culture Club tient en peu de mots. Mais ce dont tout le monde se souviendra, c'est de ce bonhomme au look aussi extravagant que recherché. T-shirt délirant, dreadlocks entremêlés et déhanchement de gazelle un peu fofolle.

Boy george

En 1982, une seul apparition télévisée de Boy George suffit en effet à plonger le monde hétéro et bien pensant dans des abîmes de perplexité. Un quotidien anglais titre " Est-ce un oiseau ? Est-ce un homme ? Non, c'est Boy George. " Les raisons de cette mise en scène sont pourtant évidentes.

"Si je me déguisais en travesti, ce n'était pas pour ressembler à une femme, je trouvais que cela me rendait plus exotique. J'ai toujours trouvé que j'avais un visage assez banal. J'ai d'abord commencé par me maquiller, puis à me transformer et c'est resté. En grandissant, j'ai rencontré de plus en plus de gens qui en faisaient autant. Des gens qui ne s'identifiaient pas à leur environnement petit bourgeois."

 

Mais le ridicule ne tue pas et Boy George apporte de l'eau au moulin des travestis du monde entier. Il ne contente pas de clamer haut et fort son homosexualité, il agit. Au musicien de rock Kirk Brandon qui nie farouchement avoir eu une liaison avec lui, il intente, et gagne, un procès, ruinant au passage le mariage de son ex-amant. Boy George ne mâche pas ses mots et à l'en croire, il est loin d'être le seul travesti du royaume d'Angleterre. "Quand on passe en revue l'histoire d'Angleterre, nos rois, nos reines, nos juges, nos prêtres, on voit qu'il y a chez nous une véritable tradition du travesti, comme en Inde ou au Japon. Dans le théâtre Kabuki, tous les rôles de femmes sont exclusivement joués par des hommes. En Inde, avant l'influence de l'Occident, il y avait des eunuques, qui étaient considérés comme des êtres sacrés. "

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